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Publié le 07/07/2025
Lors de la séance du CSEC du 18 juin, le CSE Central a émis un avis favorable sur le projet Grand Paris, qui prévoit le regroupement de dix cabinets de Médecine Conseil et Contrôle sur un site unique en Île-de-France : la tour HYFIVE, située dans le quartier de La Défense.
Le projet de centralisation des cabinets de Médecine Conseil et Contrôle d’Ile-de-France avait été présenté en séance le 24 avril. À la suite de plusieurs ajustements, il a été soumis à l’avis du Comité le 18 juin. La direction a confirmé son engagement à maintenir les cabinets décentralisés de Saclay et des Renardières. Le projet concerne dix médecins, un médecin-conseil régional et dix-neuf assistantes médico-administratives.
Les principaux objectifs du projet
L’objectif principal de la direction est d’offrir aux salariés des conditions de travail modernisées, adaptées aux exigences de leur activité. Cela inclut des environnements plus ergonomiques, une meilleure interaction entre les CLMC et l’échelon régional, ainsi qu’un renforcement du sentiment d’appartenance et du partage des bonnes pratiques.
Sur le plan organisationnel, le regroupement permettra de mutualiser les ressources, de favoriser la collaboration et la montée en compétences, tout en assurant une meilleure continuité de service. Il facilitera également la centralisation des dossiers médicaux papier, tout en réduisant les contraintes immobilières des entités concernées.
Enfin, ce projet vise à améliorer la qualité de la prestation offerte : un site unique, facilement accessible, une meilleure lisibilité du positionnement de la Médecine Conseil et Contrôle en Île-de-France, et une optimisation des processus métiers au service des salariés et des entreprises.
Quelques points de vigilance soulevés par le CSEC
Bien que le Comité ait émis un avis favorable, plusieurs points de vigilance ont été soulevés. La centralisation à La Défense marque une rupture avec le principe de proximité, qui garantissait jusqu’ici un accompagnement humain, rapide et personnalisé des affiliés des IEG. L’éloignement géographique, la dégradation des conditions d’accueil, l’instabilité des interlocuteurs et la perte de continuité dans le suivi des dossiers sont autant de facteurs susceptibles d’altérer la qualité du service. Cette réorganisation pourrait entraîner une perte de repères pour les affiliés et fragiliser la relation de confiance, pourtant essentielle dans le cadre médico-administratif. Certains élus y voient une logique comptable qui risque de vider de son sens la mission de service public.
