Le groupe énergétique suédois Vattenfall a confirmé le 19 février son projet de mettre en service dans la première moitié des années 2030 un nouveau réacteur nucléaire, sur fond de relance de cette énergie en Suède. Fin juin 2022, le groupe détenu par l'Etat suédois avait lancé « une étude pilote » portant sur la construction d'au moins deux petits réacteurs modulaires à la centrale nucléaire de Ringhals, dans le sud-ouest du pays (AFP).
L’Inde devrait prochainement adhérer à l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’entité ayant indiqué le 14 février qu’elle avait entamé des négociations avec le pays en vue de son adhésion (Enerpresse).
La Commission européenne a autorisé un régime d’aide allemand doté de 4 milliards d’euros visant à soutenir les industries soumises au système d’échanges de quotas d’émission cherchant à décarboner leurs procédés de production. Cette aide sera en partie financée par l’intermédiaire d’un plan de reprise et de résilience de l’Allemagne (Enerpresse).
La Russie et le Venezuela ont convenu le 20 février d'élargir leur coopération pétrolière et envisagé une « utilisation pacifique de l'énergie nucléaire » lors d'une visite à Caracas du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov (AFP).
EDF a annoncé vendredi avoir renoué avec les bénéfices en 2023, grâce à la hausse des prix de vente de l'électricité et au redressement de la production des centrales nucléaires françaises, et a réduit sa dette de près de 10 milliards d'euros (L’Usine Nouvelle).
Lors d’une audition au Sénat, le directeur exécutif des projets de Nouveau Nucléaire d’EDF, Xavier Ursat, a indiqué que les six premiers EPR2 coûteront davantage que les 52 milliards d’euros annoncés en 2021. Un premier dérapage des coûts dont la nouvelle estimation est promise pour fin 2024 (L’Usine Nouvelle).
Pour construire le premier prototype de mini-réacteur SMR français, le consortium porté par EDF, le CEA, TechnicAtome et Naval Group qui développe le projet Nuward, a jeté son dévolu sur le site du CEA de Marcoule (Gard). Selon nos informations, il est en passe de recevoir le feu vert des pouvoirs publics (Les Echos).
Dans sa volonté d'accélérer le développement de l'énergie nucléaire, le Royaume-Uni veut construire de nouvelles centrales. Notamment une à Anglesey, une île au nord du Pays de Galles. L'organisme gouvernemental en charge de la relance du nucléaire dans le pays, Great British Nuclear, est ainsi « en discussions préliminaires avec Hitachi, propriétaire de terres à Wylfa, à Anglesey (...) pour lui acheter le site afin d'y bâtir une centrale nucléaire », affirme le quotidien financier FT (La Tribune).
Westinghouse et Community Nuclear Power (CNP) ont annoncé avoir signé un accord visant au déploiement de quatre petits réacteurs modulaires AP300 dans la région de North Teeside, au Royaume-Uni, dans un communiqué publié jeudi 8 février. Cet accord « met sur la voie du déploiement du premier parc de petits réacteurs modulaires à financement privé » dans le pays, précise l'équipementier américain (Enerpresse).
EDF remet en question la faisabilité du projet Ecocombust 2. Ce projet de reconversion de la centrale charbon de Cordemais à la biomasse ne serait selon un rapport de l'industriel pas viable financièrement à cause du coût de production prohibitif de l'électricité à base de pellets de bois déclassés. Un argument déjà avancé par EDF en 2021. Pourtant, le projet est soutenu par les salariés, les élus locaux et même l'État (Ouest France).
Le ministre de l'Industrie et de l'Énergie Roland Lescure compte sur la mise en service de deux usines de panneaux solaires en France d'ici 2025 pour relever le déficit d'industrialisation dans le secteur photovoltaïque où la France accuse un sévère retard. « On a deux projets nouveaux de giga-factories en développement, à Sarreguemines et à Fos-sur-Mer. À terme, ces deux usines vont permettre de produire 15 gigawatts (GW) de panneaux solaires" a affirmé le ministre lundi (AFP).
Vinci va démanteler deux réacteurs nucléaires en Suède de 2025 à 2031, a annoncé la semaine dernière le groupe de BTP français dans un communiqué, sans indiquer le montant du contrat. Les travaux mobiliseront jusqu'à 400 personnes et porteront sur le démantèlement, le contrôle et le tri de plus de 30 000 tonnes de matériaux issus des bâtiments des deux réacteurs, y compris des éléments radioactifs, a précisé Vinci (AFP).