EDF a annoncé mercredi la décarbonation d'ici 2033 de la production d'électricité de l'ensemble des territoires insulaires dont il a la charge, en convertissant les centrales thermiques présentes sur ces territoires à la production d'électricité à partir d'huile de colza, au lieu de sources d'énergies fossiles. Alors qu'elles disposent actuellement d'un bouquet énergétique varié, « d'ici 2033 (...), toutes ces îles seront en 100 % renouvelables ou quasi 100 % renouvelables », a indiqué Antoine Jourdain, directeur d'EDF SEI, lors d'une conférence de presse organisée mercredi soir, à propos de ces zones non interconnectées, ou ZNI (AFP).
Le système d'enchères mis en place par EDF pour vendre des volumes d'électricité à livrer en 2027 et 2028 n'a débouché que sur un seul contrat jusqu'à présent dans un contexte d'incertitudes sur la future régulation du parc nucléaire français. Selon des données mises à jour quotidiennement par EDF, les dix enchères organisées en date du 3 octobre n'ont été fructueuses qu'une seule fois, le 28 septembre, pour de l'électricité à livrer en 2028, à un prix de 86 euros par MWh (Reuters).
Les acteurs de l'éolien français, par la voix du syndicat France renouvelables, ont plaidé mardi pour « une politique industrielle ambitieuse » de l'Europe et de la France, pour lutter contre la concurrence jugée « déloyale » des géants chinois du secteur. Cette politique industrielle « doit permettre de sécuriser des éléments de fabrication des composants qui rentrent dans la fabrication des éoliennes, des panneaux solaires, des pompes à chaleur, des véhicules électriques, etc., tout ce qui compose l'écosystème électrique doit être localisé le plus possible en Europe et en France » a déclaré Michel Gioria, délégué général de ce syndicat (AFP).
EDF a annoncé lundi le lancement d'une campagne d'essais d'envergure, forme de « dernière répétition générale » avant le démarrage de l'EPR de Flamanville, dont la mise en service, maintes fois reportée, doit intervenir en 2024. S'ils sont concluants, les essais que démarre EDF permettront à l'ASN de prendre position sur la demande d'autorisation de mise en service, lorsque « les dernières justifications concernant la sûreté de l'installation auront été apportées et que l'exploitant sera prêt à engager les opérations de démarrage », a précisé l'ASN (AFP).
Le gouvernement britannique a annoncé lundi que six entreprises avaient été retenues comme finalistes lors d'un appel d'offres pour construire de petits réacteurs nucléaires, y compris la britannique Rolls Royce et la française EDF, avant l'annonce des lauréats au printemps. Les autres entreprises sélectionnées comprennent l'alliance GE-Hitachi et les américains Holtec, NuScale Power et Westinghouse (AFP).
L'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a fait part mardi de son « opposition » au projet gouvernemental de réorganisation de la sûreté nucléaire, dénonçant une « prise de risque inutile » et réclamant l'abandon du projet. Un projet de loi est en préparation, visant à fondre l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l'expert du secteur qui donne des avis, dans l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui décide du sort des centrales en s'appuyant notamment sur ces avis (AFP).
Le gouvernement a indiqué lors de la présentation du budget 2024, le 27 septembre, que le guichet d’aides aux entreprises fortement consommatrices d’électricité et de gaz ne serait pas reconduit l’an prochain, mais qu’en revanche l’amortisseur d’électricité à destination des PME, collectivités locales et associations serait prolongé (Enerpresse).
Le 1er octobre, les Pays-Bas ont cessé officiellement l’extraction du gaz naturel du gisement de Groningue, le plus grand d’Europe. Exploité depuis 1963, ce gisement a fourni environ 2 300 milliards de mètres cubes gaz mais la poursuite de l’exploitation de la molécule y était devenue de plus en plus délicate compte tenu des séismes à répétition subis par les populations environnantes (Les Echos).
La France envisage de lancer fin 2024 ou début 2025 un appel d'offres géant pouvant atteindre 10 gigawatts (GW) pour accélérer son développement dans l'éolien en mer, a déclaré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher (L’Usine Nouvelle).
Deux semaines. C'est le délai qu'Elisabeth Borne a donné, vendredi matin à Matignon, au PDG d'EDF, Luc Rémont, pour revenir vers le gouvernement avec une proposition tarifaire acceptable. Deux semaines donc pour s'entendre, un dernier « sprint » pour fixer le « prix moyen le plus bas possible » selon la formule d'une source proche de l'exécutif. Sinon ? La question reste en suspens. Personne ne se risque à verbaliser le risque d'une crise de gouvernance à la tête de l'électricien (Le Figaro).
La CRE a annoncé le 22 septembre une nouvelle mesure pour atténuer un éventuel choc sur les tarifs réglementés de vente (TRV) d’électricité. Ainsi pour l’année 2024, le calcul dans les TRV de l’approvisionnement des volumes écrêtés à la suite de l’atteinte du plafond Arenh sera lissé sur trois mois, soit du 1er octobre 2023 au 23 décembre 2023 inclus. Jusqu’ici la période prise en compte était du 1er au 22 décembre. (Enerpresse).
L'enquête publique pour la future centrale thermique du Ricanto (Corse du sud), pilotée par EDF – PEI, débute aujourd'hui et ce pour une période d'un mois. C'est l'ultime étape avant les études et le début du chantier. Une enquête d’un mois avant que ne débutent les différentes études et que la préfecture ne donne son feu vert pour entamer, l'an prochain, les travaux de terrassement et les fondations d'un moyen de production de 130 MW fonctionnant au biocarburant, dont la mise en service est programmée en 2027 (France Bleu).