La Russie a livré officiellement un premier lot de combustible pour la première centrale nucléaire du Bangladesh à Roppur, a annoncé la presse nationale le 5 octobre. Après avoir abandonné plusieurs projets, le Bangladesh a signé en février 2011 un accord avec le groupe russe Rosatom pour la construction de deux réacteurs de 1 200 MWe (Enerpresse).
C'est un événement que l'on n'avait pas vu sur les marchés de gros de l'électricité depuis bien longtemps. Au mois de septembre, les prix moyens de l'électricité - ceux du jour pour le lendemain sur le marché de gros -, étaient 12 % moins élevés en France qu'outre-Rhin. Ce retournement, la France le doit au retour massif des électrons produits par les centrales nucléaires d'EDF sur le réseau européen. À fin août, l'énergéticien tricolore revendique par ailleurs une production cumulée de 206,1 TWh depuis janvier, soit 15,1 TWh (+7,9 %) de plus qu'il y a un an (Les Echos).
Avec l’approbation officielle des États membres, la directive RED sur les renouvelables est prête à paraître au Journal officiel – Les Vingt-Sept ont voté officiellement, le 9 octobre, en faveur du texte négocié avec le Parlement européen fixant une cible de 42,5 % de renouvelables dans la consommation de l’UE en 2030 (Contexte).
EDF a commencé à remettre son offre ferme au gouvernement tchèque. Elle est en concurrence avec l'américain Westinghouse et le sud-coréen KHNP. Alors que l'appel d'offres concernait initialement un réacteur de type EPR, Prague pourrait finalement se prononcer sur la construction de quatre nouvelles tranches nucléaires au total. C'est ce à quoi pousse EDF, qui mise sur son offre 100 % européenne pour l'emporter (La Tribune).
Comme l'année dernière, les Français sont appelés à la sobriété énergétique pour cet hiver. Et les clients d'Engie et d'EDF seront récompensés s'ils baissent leur consommation d'électricité. Depuis le lundi 2 octobre, les premiers peuvent s'inscrire à « Ecodefi », un service qui leur permet de gagner 4 euros par défi. EDF, de son côté, prévoit une opération « les défis utiles ». Les consommateurs les plus sobres seront récompensés par des places aux épreuves des Jeux olympiques de Paris 2024 (La Tribune).
EDF a annoncé mercredi la décarbonation d'ici 2033 de la production d'électricité de l'ensemble des territoires insulaires dont il a la charge, en convertissant les centrales thermiques présentes sur ces territoires à la production d'électricité à partir d'huile de colza, au lieu de sources d'énergies fossiles. Alors qu'elles disposent actuellement d'un bouquet énergétique varié, « d'ici 2033 (...), toutes ces îles seront en 100 % renouvelables ou quasi 100 % renouvelables », a indiqué Antoine Jourdain, directeur d'EDF SEI, lors d'une conférence de presse organisée mercredi soir, à propos de ces zones non interconnectées, ou ZNI (AFP).
Le système d'enchères mis en place par EDF pour vendre des volumes d'électricité à livrer en 2027 et 2028 n'a débouché que sur un seul contrat jusqu'à présent dans un contexte d'incertitudes sur la future régulation du parc nucléaire français. Selon des données mises à jour quotidiennement par EDF, les dix enchères organisées en date du 3 octobre n'ont été fructueuses qu'une seule fois, le 28 septembre, pour de l'électricité à livrer en 2028, à un prix de 86 euros par MWh (Reuters).
Les acteurs de l'éolien français, par la voix du syndicat France renouvelables, ont plaidé mardi pour « une politique industrielle ambitieuse » de l'Europe et de la France, pour lutter contre la concurrence jugée « déloyale » des géants chinois du secteur. Cette politique industrielle « doit permettre de sécuriser des éléments de fabrication des composants qui rentrent dans la fabrication des éoliennes, des panneaux solaires, des pompes à chaleur, des véhicules électriques, etc., tout ce qui compose l'écosystème électrique doit être localisé le plus possible en Europe et en France » a déclaré Michel Gioria, délégué général de ce syndicat (AFP).
EDF a annoncé lundi le lancement d'une campagne d'essais d'envergure, forme de « dernière répétition générale » avant le démarrage de l'EPR de Flamanville, dont la mise en service, maintes fois reportée, doit intervenir en 2024. S'ils sont concluants, les essais que démarre EDF permettront à l'ASN de prendre position sur la demande d'autorisation de mise en service, lorsque « les dernières justifications concernant la sûreté de l'installation auront été apportées et que l'exploitant sera prêt à engager les opérations de démarrage », a précisé l'ASN (AFP).
Le gouvernement britannique a annoncé lundi que six entreprises avaient été retenues comme finalistes lors d'un appel d'offres pour construire de petits réacteurs nucléaires, y compris la britannique Rolls Royce et la française EDF, avant l'annonce des lauréats au printemps. Les autres entreprises sélectionnées comprennent l'alliance GE-Hitachi et les américains Holtec, NuScale Power et Westinghouse (AFP).
L'association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a fait part mardi de son « opposition » au projet gouvernemental de réorganisation de la sûreté nucléaire, dénonçant une « prise de risque inutile » et réclamant l'abandon du projet. Un projet de loi est en préparation, visant à fondre l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), l'expert du secteur qui donne des avis, dans l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui décide du sort des centrales en s'appuyant notamment sur ces avis (AFP).
Le gouvernement a indiqué lors de la présentation du budget 2024, le 27 septembre, que le guichet d’aides aux entreprises fortement consommatrices d’électricité et de gaz ne serait pas reconduit l’an prochain, mais qu’en revanche l’amortisseur d’électricité à destination des PME, collectivités locales et associations serait prolongé (Enerpresse).