L'énergéticien allemand EnBW a conclu le 26 mai la vente à un consortium pour 1 milliard d'euros de 24,95 % de TransnetBW, sa filiale gestionnaire de réseaux électriques, afin de dégager des fonds pour investir dans la transition énergétique. EnBW, qui en détenait jusqu'ici l'intégralité, vend une part minoritaire de 24,95 % de sa filiale TransnetBW à Südwest Konsortium, « un consortium de (...) 30 banques, compagnies d'assurance et entreprises du Bade Wurtemberg », la région allemande où ses réseaux sont installés, a-t-il déclaré dans un communiqué (AFP).
La loi sur le pouvoir d’achat de l’été 2022 donne la possibilité au ministre de l’Énergie « de restreindre ou suspendre le fonctionnement des centrales à gaz en cas de menace grave sur la sécurité d’approvisionnement en gaz, et d’imposer par l’intermédiaire d’une réquisition la production d’électricité lorsque cela est nécessaire pour assurer la sécurité d’approvisionnement en électricité ». Le projet de décret (voir le rapport fait au Conseil supérieur de l’énergie) précise que la mesure concerne les installations d’une puissance supérieure à 20 MWe (Contexte).
EDF a annoncé le 16 mai la fusion de ses filiales existantes Agregio et EDF Store&Forecast au sein d’Agregio Solutions. Filiale à 100 % du groupe, Agregio Solutions « agrège et valorise 6 GW d’actifs énergétiques décentralisés soit 5 000 sites de production d’électricité verte (éoliens, solaires et biogaz), de consommation (effacement) ou de stockage » a précisé EDF (Enerpresse).
L'Allemagne prévoit d'affecter environ 4 milliards d'euros par an à la subvention des prix de l'électricité pour les industries à forte consommation d'énergie, afin de soutenir l'abandon des combustibles fossiles par l'industrie et de décourager les entreprises de délocaliser (Zonebourse).
EDF n'aura pas à éteindre le réacteur EPR de Flamanville à peine quelques mois après l'avoir mis en fonctionnement. Cette menace planait sur l'exploitant, qui devait changer courant 2024 le couvercle de la cuve du réacteur, après un démarrage prévu au premier trimestre de l'année prochaine. L'ASN a toutefois accepté vendredi, à la demande de Framatome (filiale d'EDF), de repousser la date de changement du couvercle au premier arrêt pour rechargement de combustible. Celui-ci interviendra 15 à 18 mois après la mise en service (Les Echos).
Les députés LFI et écologistes ont annoncé, hier, avoir déposé un recours devant le Conseil constitutionnel pour contester le projet de loi de relance du nucléaire, adopté définitivement par le Parlement le 16 mai. Les deux groupes dénoncent « en particulier » dans cette loi « la suppression de l’objectif de réduire la part du nucléaire à 50 % à l’horizon 2035 et la suppression du plafond de capacité totale autorisée de production d’électricité d’origine nucléaire de 63,2 gigawatts » (Le Parisien).
La justice canadienne vient de valider la reprise du canadien Velan par l’américain Flowserve. Mais des voix s’élèvent en France pour que deux filiales françaises, Velan SAS à Lyon (Rhône) et Segault à Mennecy (Essonne), spécialisées dans la robinetterie nucléaire, conservent leur indépendance. La société familiale Velan, qui s’appuie sur 12 usines et 1 660 personnes, est, en effet, propriétaire de deux pépites tricolores, Segault à Mennecy (Essonne) et Velan SAS (ex-Alstom et ex-Schlumberger) à Lyon (Rhône). « Ces deux entreprises disposent de savoir-faire rares », témoigne un dirigeant adhérent du pôle Nuclear Valley (L’Usine Nouvelle).
Le premier flotteur de la ferme pilote développée par EDF au large de la Camargue a été mis à l’eau, lundi 22 mai dans le port de Marseille. La mise en service est prévue au début de l’année prochaine. L’objectif de cette ferme pilote est de démontrer la faisabilité technique et économique des éoliennes flottantes (La Croix).
La cour d’appel de Paris a rejeté le 2 mai le recours formé par des actionnaires minoritaires contre la renationalisation à 100 % d’EDF, ouvrant la voie à la finalisation de l’opération voulue par le gouvernement, a annoncé mardi le ministère de l’Économie et des Finances dans un communiqué (Sud Ouest).
EDF a fait état le 28 avril d’une progression de son chiffre d’affaires de 34,5 % au 31 mars par rapport à l’année précédente. Il s’établit ainsi à 47,8 milliards d’euros. « La nette progression du chiffre d’affaires s’explique essentiellement par une hausse des prix de vente de l’électricité et du gaz au premier trimestre 2023, résultant de la hausse des prix du marché, en particulier en France et au Royaume-Uni », indique la communication d’EDF, précisant toutefois qu’il est « minoré par le bouclier tarifaire en France, qui est compensé en Ebitda » (Enerpresse).
Alors qu'EDF doit mettre en œuvre la relance du nucléaire, son PDG a estimé que le chantier britannique des EPR de Hinkley Point allait lui permettre d'entrer dans une « cadence industrielle » et d'éviter les écueils rencontrés sur le chantier de Flamanville pour la construction des futures centrales nucléaires (La Tribune).
L’exécutif a donné son feu vert à Framatome pour prendre part à la construction de deux nouveaux réacteurs à la centrale Hongroise de Paks, en faisant valoir que l’industrie nucléaire n’est pas visée par les sanctions internationales contre la Russie. Le ministre hongrois des affaires étrangères, Peter Szijjarto, a confirmé que la Hongrie comptait sur l’aide de la France afin de contourner les réticences allemandes à livrer le système de contrôle des réacteurs, initialement confié, depuis 2019, à un consortium constitué de Siemens Energy et de Framatome (Le Monde).