La nouvelle version du réacteur modulaire de petite puissance (Small Modular Reactor - SMR) conçu par EDF s’attend à un examen de passage en fin d’année. Il devrait faire l’objet d’une revue stratégique en comité exécutif. De fait, pour espérer aboutir, la nouvelle mouture du réacteur sur laquelle s’est engagé le groupe depuis un an, nécessite d’être financée. Un défi compte tenu du mur d’investissements auquel est confronté EDF (L’Informé).
L’Afrique du Sud a annoncé la préparation d’un nouveau programme d’investissement public dans le secteur nucléaire, visant à développer une capacité de 5 000 mégawatts (MW). Le projet s’inscrit dans les efforts du gouvernement pour stabiliser un réseau électrique fortement sollicité et sujet à de fréquentes interruptions (Energynews).
EDF a annoncé, le 13 octobre au soir, augmenter la fourchette de production nucléaire en France pour l’année 2025. Comprise entre 350 et 370 TWh en janvier 2025 (relire notre brève), celle-ci est désormais estimée entre 365 et 375 TWh. Selon le Groupe, cette révision à la hausse de l’estimation de production est permise par « une meilleure maîtrise des arrêts de tranche » (Contexte).
La plateforme de communication Private Discuss, dirigée par son fondateur Jean-Pierre Lach, a remporté récemment un appel d'offres européen du groupe EDF pour équiper 23 000 salariés avec sa solution de visioconférence sécurisée. Le contrat, qui approcherait les 10 millions d'euros, permettra de sécuriser les communications des employés du groupe traitant des informations sensibles, ainsi que ceux de ses filiales Enedis et Framatome (La Lettre).
La Cour des comptes s'inquiète des perspectives financières de l'énergéticien public EDF, appelant à « une répartition claire de l'effort financier » entre État, EDF et clients, dans un rapport adressé à la commission des finances de l'Assemblée nationale. Dans ce rapport la Cor des comptes observe qu'EDF est « confronté à d'importantes incertitudes sur sa capacité de financement à long terme », alors qu'il fait face à des besoins d'investissement atteignant 460 milliards d'euros entre 2025 et 2040 (AFP/Contexte).
La production d'électricité nucléaire a atteint en 2024 un nouveau niveau record dans le monde depuis trois décennies, mais son rôle dans la fourniture d'énergie continue de décliner, faute d'investissements dans de nouvelles centrales, souligne un rapport d'experts publié lundi (AFP).
Cédric Lewandowski, le patron du parc nucléaire et thermique d'EDF mène des discussions avec Engie et l'État belge pour une éventuelle reprise de deux réacteurs, Doel 4 et Tihange 3, dont la durée de vie pourrait être prolongée jusqu'à 2045. Le niveau des investissements nécessaires rend toutefois le dossier incertain (La Lettre).
Alors que la fin de l’Arenh approche à grands pas, plusieurs industriels français ont signé des CAPN (Contrats d’allocation de production nucléaire) alternative proposée aux électro-intensifs par EDF. Après le chimiste belge Tessenderlo, le cimentier Vicat et l’opérateur de centres de données Data4, EDF signe un nouveau contrat d’allocation de production nucléaire avec Lafarge (Sfen).
SPIE annonce que sa filiale SPIE Nucléaire a signé avec EDF un contrat national pour déployer ses services d'obturation temporaire par cryogénie sur l'ensemble du parc nucléaire français. Cette technique, dite « bouchon de glace », permet de créer un point d'isolement temporaire sans vidanger les circuits, réduisant ainsi les arrêts et les effluents produits (Zonebourse).
Le gouvernement suédois a annoncé le 19 septembre vouloir prêter jusqu’à 220 milliards de couronnes (environ 20,2 milliards d’euros) à différents acteurs de l’énergie dans le but de financer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Les prêts publics, qui pourront s’étendre jusqu’à douze ans, disposeront de taux plus intéressants que ceux proposés par les institutions financières privées (Enerpresse).
Cinq mois après son arrivée, le PDG devrait procéder à quelques changements clés. Nommée directrice du cabinet de la présidence en mars 2023 par Luc Rémont et secrétaire du comité exécutif de l’énergéticien, Chloé Pfeiffer devrait ainsi bientôt céder sa place. C’est Grégory Trannoy qui devrait reprendre ses missions. Chloé Pfeiffer quant à elle est pressentie pour prendre, d’ici la fin de l’année, la présidence de la filiale Production d’électricité en zones insulaires (PEI) (L’Informé)
EDF a été sommée par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, l’ASNR, de lui présenter d’ici le 3 octobre un plan de suivi « global et homogène » sur les moyens matériels à utiliser en cas de situation d’urgence. Car lors d’une inspection « inopinée » le 20 août dernier, les expert·es de l’ASNR ont eu la mauvaise surprise de constater que du matériel important pour gérer une crise n’était pas accessible et que les personnels ne maîtrisaient pas la marche à suivre (Médiapart).