Le 22 novembre, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a donné son feu vert au projet de rachat des actionnaires minoritaires d'EDF porté par l'État français, qui détient déjà 84 % de l'énergéticien. L'AMF a jugé « conforme » ce projet d'offre publique d'achat (OPA) simplifié. Déposé le 4 octobre, il prévoit l'acquisition des 16 % du capital que l'État ne détient pas encore, au prix de 12 euros par action (La Tribune).
Luc Rémont s’apprête à prendre officiellement les rênes du groupe EDF, ce jeudi 24 novembre, après une nomination en Conseil des ministres mercredi. Il entamera sa première journée sur le site de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), là où un troisième réacteur est en construction. (Le Monde).
Le géant italien de l'énergie Enel a annoncé mardi prévoir des cessions d'actifs de 21 milliards d'euros dans le cadre de son plan stratégique 2023-2025, afin de réduire son endettement et de se concentrer sur six marchés clefs. Cette « stratégie de rationalisation », dont le gros sera réalisé l'an prochain, devrait permettre de réduire la dette du groupe, dont 23,6 % est contrôlé par l'État, à une fourchette comprise entre 51 et 52 milliards d'euros fin 2023, contre 58 à 62 milliards cette année (AFP).
Le 22 novembre, le groupe pétrolier et gazier norvégien Equinor a annoncé un investissement, avec ses partenaires, de 1,4 milliard d'euros pour exploiter un nouveau gisement qui permettra d'approvisionner le Royaume-Uni et le continent européen. Situé en eaux profondes, à 1 350 mètres sous la surface, en mer de Norvège, le gisement dénommé « Irpa » contiendrait environ 20 milliards de mètres cubes de gaz (Les Echos).
EDF prévoit de commencer à la mi-2024 les premiers travaux préparatoires du chantier de construction des deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération EPR (EPR2) que le gouvernement envisage à Penly (Seine-Maritime), a annoncé mardi le producteur d'électricité. « Si la décision (politique) est prise rapidement, on vise de commencer les travaux préparatoires sur ce site à mi-2024, pour une mise en service à l'horizon 2035-2037 », a indiqué Gabriel Oblin, directeur de projet pour les réacteurs nucléaires EPR2 (AFP).
Une école de soudeurs pour les filières nucléaire et navale va être créée à Équeurdreville-Hainneville, commune voisine de Cherbourg (Manche). L’ouverture de la Haute école de formation en soudage, Hefaïs, est prévue en septembre 2023, mais elle accueille depuis octobre 2022 ses premiers stagiaires dans des locaux provisoires à La Hague (Manche) (L’Usine Nouvelle).
Après l’Espagne, les Pays-Bas et la France, la Slovénie et l’Allemagne ont officiellement annoncé, les 10 et 11 novembre, leur volonté de sortir du Traité sur la charte de l’énergie (TCE). Le TCE permet aux entreprises de poursuivre les pays qui modifient leur politique énergétique, si elles estiment que cela menace leurs intérêts financiers (Selectra).
L'Allemane va nationaliser l'importateur de gaz naturel Sefe, l'ex- Gazprom Germania, a annoncé lundi 14 novembre le ministère de l'Économie. Une décision qui vise à éviter une faillite de l'entreprise et à exclure définitivement les intérêts russes de son capital (L’Usine Nouvelle).
Shell qui, avec deux partenaires, devait installer au large de Groix et Belle-Ile-en-Mer un site pilote d'éoliennes flottantes, a décidé d'abandonner son projet, en raison de la hausse des coûts et de « défis techniques et financiers », un retrait qui pour le gouvernement ne remet pas en cause les avancées de la France dans l'éolien flottant. Ce projet de 300 millions d'euros, attribué sur appel d'offres en 2016, était porté par un consortium réunissant Shell, la Banque des territoires (Caisse des dépôts) et le chinois CGN (AFP).
Le producteur d'électricité renouvelable Voltalia a annoncé mercredi lancer une augmentation de capital « d'environ 490 millions d'euros » afin « d'associer tous les investisseurs à son accélération stratégique », selon un communiqué (AFP).
EDF vise une disponibilité de 42 réacteurs le 1er décembre et 46 au 1er janvier sur les 56 que compte le parc nucléaire français, a annoncé mardi le groupe électricien quelques jours après avoir annoncé des retards dans le redémarrage d'unités à l'arrêt. Ces perspectives ont encore été revues à la baisse, par rapport au dernier décompte réalisé par l'AFP le 27 octobre : le calendrier prévoyait alors 45 réacteurs disponibles au 1er décembre et 50 réacteurs au 1er janvier (AFP).
EDF veut industrialiser et standardiser les travaux liés aux problèmes de corrosion détectés dans certaines centrales nucléaires afin de réduire les durées d'arrêts des réacteurs concernés, a déclaré mardi Régis Clément, directeur adjoint de la direction Production nucléaire de l'électricien public (Reuters).