Tout le combustible nucléaire de la centrale de Fessenheim a officiellement été évacué et transporté sur un site de recyclage. Le site est toujours considéré comme nucléaire en raison de la radioactivité. « Un peu plus de deux ans après l’arrêt définitif des réacteurs, notre dernier convoi de combustible usé a été réceptionné par les équipes » du site de recyclage du combustible nucléaire Orano à La Hague, a annoncé sur Twitter la centrale alsacienne. Ce dernier convoi est arrivé vendredi à La Hague. Au total, quarante convois ont été évacués en trente mois (Sud Ouest).
Le gouvernement réfléchit à la possibilité d'instaurer un marché de l'énergie de gré à gré entre entreprises, qui pourraient se revendre entre elles ce qu'elles n'ont pas consommé sur le modèle des droits à émettre du CO2 en Europe, a indiqué lundi le ministre de l'Industrie Roland Lescure (Challenges).
L'énergéticien français Engie a annoncé mardi que le géant russe Gazprom l'avait informé de réductions supplémentaires et immédiates de ses livraisons de gaz auprès de lui « en raison d'un désaccord entre les parties sur l'application de contrats ». Les livraisons de gaz russe à Engie avaient déjà considérablement diminué depuis le début du conflit en Ukraine, passant récemment à seulement 1,5 TWh par mois, a précisé Engie dans un bref communiqué (AFP).
Le géant allemand de l'énergie Uniper, asphyxié par les coupures de gaz russe, a demandé lundi au gouvernement d'étendre de 4 milliards d'euros sa ligne de crédit actuelle auprès de la banque publique allemande de développement, après avoir consommé ses 9 milliards d'euros de facilités existantes (L’Usine Nouvelle).
Les employeurs de l'énergie ont proposé lundi une augmentation de 1 % du salaire national de base des salariés de l'électricité et du gaz, une proposition fraîchement accueillie par les syndicats qui réclament une meilleure prise en compte de l'inflation et doivent décider d'ici vendredi d'entériner ou non un accord (AFP).
La Cour d'appel de Paris a annulé une amende de 5 millions d'euros infligée à EDF par l'Autorité des marchés financiers pour avoir diffusé en 2014 une « information fausse » en rapport au projet d'Hinkley Point au Royaume-Uni, rejetant le caractère « trompeur » de la communication initiale du groupe d'électricité (AFP).
La centrale nucléaire de Flamanville (Manche) est sortie lundi de presque trois ans de surveillance renforcée, a annoncé l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). « En septembre 2019, l'ASN avait décidé de placer sous surveillance renforcée » les deux réacteurs de « la centrale nucléaire de Flamanville à la suite des difficultés rencontrées par le site depuis mi-2018 », rappelle le gendarme du nucléaire dans un communiqué (AFP).
Le Conseil d'administration d'EDF, qui s'est réuni le 29 juin, a pris acte de la nomination, en qualité d'administratrice représentant l'Etat, de Mme Céline Fornaro, Responsable du Pôle Finance de l'Agence des participations de l'Etat, par arrêté du ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique du 28 juin 2022. Elle succède à Martin Vial, qui était Commissaire aux Participations de l'Etat depuis le 24 août 2015, et administrateur d'EDF depuis le 9 septembre 2015 (AFP).
EDF pense avoir trouvé pour son réacteur EPR à Flamanville les solutions aux trois problèmes qui ont contraint un EPR chinois à un long arrêt mais l'examen de ces propositions par le gendarme du nucléaire français va durer plusieurs mois, a-t-on appris jeudi. Les solutions « ont été présentées à l'autorité de sûreté (ASN) et sont en cours d'instruction (...). L'instruction se poursuivra sur toute l'année 2022 », a déclaré lors d'une réunion publique Alain Morvan, directeur du réacteur en construction à Flamanville (BFMTV).
Le gouvernement a mis en consultation jeudi 30 juin jusqu’au 21 juillet un projet de décret modifiant le plafond d’émission de gaz à effet de serre pour les installations de production d’électricité à partir de combustibles fossiles. Cette mesure permettrait aux deux tranches charbon de la centrale de Cordemais encore en service d’augmenter leurs heures de fonctionnement sur une année, au-delà de ce que prévoit la réglementation en matière de GES. Cette disposition sera également appliquée à la tranche charbon Émile Huchet 6 de Saint-Avold arrêtée depuis fin mars mais que le gouvernement veut redémarrer (Enerpresse).
La centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) devrait bien redémarrer l'hiver prochain « à titre conservatoire, compte tenu de la situation ukrainienne » et des tensions sur le marché de l'énergie, a confirmé dimanche le ministère de la Transition énergétique. Ce redémarrage « s'inscrit dans le plan de fermeture », a redit le ministère qui précise que l'engagement d'Emmanuel Macron de fermer l'ensemble des centrales à charbon en France « demeure inchangé » (AFP).
Le gestionnaire du réseau de transport d'électricité prévoit de doubler ses investissements au cours des 15 prochaines années pour accompagner la transition énergétique, marquée par une hausse de la consommation électrique dans l'industrie et l'essor des énergies renouvelables. RTE doit aussi renouveler des infrastructures vieillissantes, dont certaines datent des années 30. Dès cette année, il va investir quelque 2 milliard d'euros par an dans son réseau (La Tribune).