EDF prévoit une production électrique nucléaire comprise seulement entre 315 et 345 TWh pour 2024, soit l'équivalent peu ou prou de la production nucléaire de l'année 2020, qui s'était écroulée en raison de la crise Covid. La situation très tendue sur le système électrique tricolore va donc perdurer. Elle s'explique par d'importantes opérations de maintenance auxquelles s'ajoute un phénomène de corrosion en série. En France, le niveau de production nucléaire considéré comme « normal » par les experts n'a pas été atteint depuis 2015 (La Tribune).
La CRE a indiqué le 9 septembre avoir ouvert une enquête sur certains fournisseurs portant sur des « agissements susceptibles de constituer un abus d’Arenh ». Une première enquête a été lancée sur le fournisseur alternatif Ohm Énergie (Enerpresse).
Dans un communiqué publié lundi, l'association qui rassemble les Bourses européennes de l'électricité a annoncé la mise en œuvre d'un gel exceptionnel du prix maximum que pourra atteindre le marché de l'électricité à court terme en Europe. « Ce prix maximum ne sera plus relevé et restera à 4 000 euros le mégawattheure (MWh) », indique l'association (Les Échos).
EDF, son ancien PDG Henri Proglio, un ancien cadre et une quarantaine de consultants attendent que le parquet décide s'ils seront jugés ou non pour des contrats litigieux entre 2010 et 2016, a appris mardi l'AFP de source proche de l'enquête. À l'issue d'une enquête préliminaire commencée le 8 septembre 2016, le parquet national financier (PNF) a estimé que l'infraction de favoritisme pouvait être retenue contre EDF, son ancien PDG Henri Proglio (2009-2014) et un ancien secrétaire général, Alain Tchernonog (AFP).
La semaine dernière, une association d'actionnaires salariés ou d'anciens salariés d'EDF, Énergie en actions, a déposé au secrétariat de Madame le Procureur de la République près le Tribunal judiciaire de Paris une plainte pénale contre X. Elle met en cause la gestion du groupe public depuis son entrée en Bourse il y a dix-sept ans. Cette plainte, qui comprend 59 pages et 112 pièces jointes, vise à « dénoncer différents agissements qui ont conduit à faire prévaloir l'intérêt général sur l'intérêt social de la société », précise l'association (Les Échos).
Le gouvernement a demandé à la SNCF de faire des économies d'énergie, mais pas de se préparer à faire circuler moins de trains cet hiver en cas de pénurie d'électricité comme l'affirme Le Parisien, a indiqué dimanche le ministère des Transports. Le quotidien affirme que la compagnie publique travaille, à la demande de l'exécutif, sur un plan de transport dégradé cet hiver en cas de sévères pénuries d'électricité, « un scénario noir qui ne serait utilisé qu'en ultime recours » (AFP).
Le président du directoire de RTE, Xavier Piechaczyck a indiqué dans un entretien aux Échos publié le 2 septembre qu’une baisse « de 15 % de la consommation d’électricité aux heures les plus tendues » devrait permettre de passer les pointes cet hiver. Cette baisse serait atteignable grâce au plan sobriété du gouvernement (Enerpresse).
Une trentaine de piscines gérées par la société Vert Marine sont restées fermées lundi. La société affirme ne pas pouvoir faire face à l'explosion de la facture énergétique et en appelle aux autorités. Selon les contrats, la société prend en charge les coûts de l'énergie ou les laisse à la collectivité. Souvent chauffées au gaz, les piscines sont des équipements très énergivores et subissent de plein fouet la hausse des prix (AFP).
L'Allemagne va maintenir en veille jusqu'au printemps 2023 deux centrales nucléaires, une volte-face jugée nécessaire pour faire face à d'éventuelles pénuries énergétiques. Le gouvernement d'Olaf Scholz, au sein duquel siègent des écologistes, revient ainsi sur la fermeture définitive des trois dernières centrales allemandes prévue pour fin 2022, selon le calendrier de sortie du nucléaire décidé par Angela Merkel après la catastrophe de Fukushima (AFP).
À la suite de sa rencontre lundi avec le chancelier allemand, Olaf Scholz, Emmanuel Macron a défendu point par point les choix de l'exécutif vis-à-vis d'EDF et de la filière nucléaire ces dernières années. La semaine dernière, le patron d'EDF avait remis en cause la stratégie du gouvernement et pointé du doigt les erreurs en matière de nucléaire (Les Échos).
Les prix de gros de l’électricité pour 2023 en Allemagne et en France ont battu des records, vendredi 26 août, à respectivement 850 euros et plus de 1 000 euros le mégawattheure. Il y a un an, les prix étaient, pour ces deux pays, d’environ 85 euros le mégawattheure. Plusieurs causes sont à l’origine de la forte augmentation des cours, à commencer par le tarissement des flux de gaz russe vers l’Europe depuis le début de la guerre en Ukraine et l’arrêt de nombreux réacteurs nucléaires français d’EDF (Le Monde).
Après les déboires de l’EPR, EDF va ouvrir une haute école de soudure. Créée à l’initiative d’EDF en réponse aux défauts constatés sur la tuyauterie de l’EPR de Flamanville, l’école domiciliée dans le Cotentin ambitionne de former des soudeurs et soudeuses de haut vol, capables d’intervenir dans les environnements très contraints du nucléaire et du naval. Des secteurs où les besoins se chiffrent par centaines (La Tribune).