EDF a annoncé le 19 mai que le chantier de construction des deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR) à Hinkley Point, accuserait un nouveau retard d'un an et des coûts supplémentaires d'au moins 3 milliards de livres. « Le démarrage de la production d'électricité de l'unité 1 est désormais prévu en juin 2027. Le risque de report de la livraison des deux unités est évalué à 15 mois, en supposant l'absence de nouvelle pandémie et d'effet additionnel de la guerre en Ukraine », explique le Groupe dans un communiqué. Initialement, le démarrage était prévu pour fin 2025, et il avait déjà été repoussé , l'an dernier, à juin 2026 (Les Echos).
Le coût du démantèlement des sept plus anciennes centrales nucléaires du Royaume-Uni s’avère bien plus élevé qu’anticipé par les pouvoirs publics. Un rapport publié le 20 mai par le Comité des comptes publics chargé de superviser les dépenses publiques a pointé du doigt la montée en flèche des coûts de démantèlement, qui atteignaient 23,5 milliards de livres en mars 2021. Ce chiffre qui a déjà doublé par rapport aux prévisions faites en mars 2004, devrait encore augmenter (Enerpresse).
Les représentants des comités sociaux d’entreprise d’EDF et Enedis, l’association Consommation, logement, cadre de vie (CLCV), de la FNCCR, ou encore l’Association des petites villes de France (APVF) ont lancé une initiative baptisée « Conseil national de l’Énergie » le 17 mai. Selon Philippe Page Le Mérour, secrétaire du CSE central d’EDF, le but du nouveau Conseil est de « sortir de la sphère syndicale » et de rassembler les défenseurs du « service public de l’électricité ». Car si « la première bataille contre [le plan de restructuration d’EDF] a été gagnée », il est seulement « au congélateur » et pourrait se réinviter dans les débats, a-t-il estimé, plaidant pour une « renationalisation complète d’EDF » (Contexte).
EDF a fortement révisé sa prévision d'Ebitda à cause de la baisse de production nucléaire en France, a indiqué le Groupe dans un communiqué jeudi. Le producteur d'électricité estime désormais que la baisse de sa production nucléaire prévue en 2022, notamment à cause des problèmes de corrosion qui ont contraint à mettre à l'arrêt 12 réacteurs nucléaires, lui coûtera 18,5 milliards d'euros d'Ebitda, au lieu de 16 milliards comme annoncé en mars (AFP).
Le Royaume-Uni a lancé son fonds visant à soutenir le développement de nouveaux projets d’énergie nucléaires. Dotés de 141 millions d’euros, le Future Nulcear Enabling Fund fournira des subventions gouvernementales « ciblées et allouées de manière compétitive afin d’aider les projets de construction, y compris les petits réacteurs modulaires (SMR), à attirer les investissements privés dont ils ont besoin pour les concrétiser » a indiqué le Département des Affaires de l’Énergie et des Stratégies industrielles (BEIS) le 13 mai (Enerpresse).
L’Allemagne compte officiellement s'opposer au projet de taxonomie européen. Ce texte, soutenu par la France, prévoit d'intégrer le gaz et le nucléaire aux énergies considérées par l'Union européenne comme « vertes » (Marianne/Contexte).
La relance du nucléaire entraînerait « forcément une extension de Cigéo », avertit l’Autorité de sûreté nucléaire – La construction de nouveaux EPR et/ou la prolongation de certains réacteurs au-delà de 50 ans, telles qu’annoncées par Emmanuel Macron, « imposerai[en]t vraisemblablement la création de nouvelles zones à l’intérieur du stockage souterrain et donc forcément une extension de Cigéo […] avec toutes les questions liées à l’emprise et à l’acceptation du public. (Contexte).
La Namibie, pays africain désertique parmi les plus touchés par le réchauffement climatique, affiche son ambition de devenir un pays industriel autosuffisant en énergie solaire et même exportateur d'ici 2030, tout en aidant l'Europe à se décarboner via la production d'hydrogène et d'ammoniac. La Namibie a « l'ambition de devenir incubateur d'une industrie du fuel de synthèse » en commençant par produire de l'énergie solaire, puis de l'hydrogène vert, et de l'ammoniac décarboné, a expliqué à l'AFP James Mnyupe, conseiller économique de la présidence de Namibie (AFP).
EDF a annoncé le lancement de l’opération d’actionnariat salarié « ORS 2022 », une augmentation de capital réservée aux adhérents du plan d’épargne de groupe et du plan d’épargne de groupe international d’EDF. Le montant maximal de l’augmentation de capital qui sera réalisée sera d’environ 0,6 % du capital social d’EDF, ce montant pouvant être porté jusqu’à 0,7 % en cas de sursouscription. La période de réservation s'étendra du 16 au 30 mai 2022 inclus et sera suivie d'une période de souscription/rétractation du 29 juin au 1er juillet 2022 (AOF).
Le PDG d’EDF a annoncé, jeudi 12 mai, avoir déposé un "recours gracieux" contre la décision du gouvernement d'attribuer des volumes d'électricité nucléaire bon marché supplémentaires à ses concurrents, afin de limiter la hausse des factures. Outre cette procédure administrative, "EDF prendra toutes les mesures de nature à préserver ses droits qui lui paraîtront utiles", a ajouté auprès de l'AFP un porte-parole du groupe, précisant notamment que ce dernier se réservait la "possibilité de saisir les juridictions compétentes". "Nous prenons acte de la décision de Jean-Bernard Lévy", a réagi le ministère de l'Économie (France Info/AFP).
L'opérateur du réseau électrique finlandais a assuré pouvoir se passer des importations de courant venues de Russie, suspendues à partir de samedi à cause d'impayés, au moment où la Finlande s'apprête à annoncer sa candidature à l'Otan. « Nous étions préparés à cela et ce ne sera pas difficile. On peut gérer avec un peu plus d'importations de Suède et de Norvège », a déclaré vendredi à l'AFP Timo Kaukonen, un responsable des opérations de l'opérateur Fingrid. « Un peu moins de 10 % » de l'électricité consommée en Finlande provient de Russie, avec une capacité d'importation pouvant aller jusqu'à 900 mégawatts (MW) actuellement, a-t-il expliqué (AFP).
Feu vert à la baisse des tarifs d'électricité. Madrid a approuvé vendredi par décret la limitation des prix du gaz qui entre dans la production électrique, afin d'alléger la note d'électricité des ménages comme des industries. « Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en expliquant que la baisse des tarifs sera financée par une réduction des bénéfices des compagnies énergétiques (AFP).