EDF reconnaît un échauffement dans la turbine de l’EPR de Flamanville, « échauffement qui n’apparaissait que dans certaines conditions de fonctionnement et n’empêchait pas la production d’électricité », a indiqué le Groupe. La Tribune avait évoqué le 13 mars un « échauffement anormal » au niveau de la turbine Arabelle fabriquée par General Electric. Une anomalie qui pourrait être due à une erreur d’assemblage (Enerpresse).
L'énergéticien Engie a annoncé le 14 mars la finalisation d'un accord avec l'État belge, concernant la prolongation pour 10 ans des réacteurs nucléaires Tihange 3 et Doel 4, « ainsi que le transfert de responsabilité lié aux déchets nucléaires » (AFP).
Plus de 160 sénateurs de la droite et du centre ont appelé le 12 mars François Bayrou à « renoncer » à la publication imminente de la future programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), fustigeant l’absence de « vision globale » derrière cette feuille de route (Enerpresse).
Pour échapper au monopole chinois sur les métaux stratégiques, la startup lyonnaise Carester a posé lundi la première pierre d'une usine de recyclage de terres rares à Lacq (sud-ouest), pour alimenter les filières de l'automobile ou des éoliennes, avec des financements japonais et français. Objectif affiché, la souveraineté. L'usine Caremag, permettra « de se doter d'une technologie sur laquelle la Chine est en position monopolistique puisqu'elle fournit 98% du marché européen », a indiqué la ministre de la transition écologique Agnès Pannier-Runacher (AFP).
L'attribution des sites aux SMR (small modular reactors) sera bien à l'ordre du jour du prochain Conseil de politique nucléaire (CPN) du 19 mars. Présidé par Emmanuel Macron, ce conseil des ministres restreint devrait répartir les projets de déploiement de petits réacteurs SMR sur les sites nucléaires disponibles, dans le cadre de la phase 2 du plan d'investissement France 2030. Particulièrement disputé, le terrain du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), qui devait initialement abriter le projet expérimental de réacteur Astrid à Marcoule (Gard), sera concerné (La Lettre).
Alors que l’Italie avait rompu avec l’énergie nucléaire il y a trente ans, celle-ci signe son grand retour, le gouvernement ayant pour objectif de la réintroduire d’ici à 2030 afin de garantir la sécurité énergétique et d’atteindre des objectifs ambitieux de décarbonisation. Le Conseil des ministres a approuvé vendredi dernier un plan de relance du nucléaire, renversant la position antinucléaire consolidée par les référendums de 1987 et 2011 (Euractiv).
Le haut-commissaire à l'énergie atomique Vincent Berger estime inatteignable l'objectif de décarbonation de la France fixé pour 2030. Dans son avis sur la stratégie énergique de la France pour 2025-2035, consulté par Les Echos , Vincent Berger juge « troublant » que la programmation pluriannuelle de l'énergie 3 (PPE3) soit « construite sur la base d'une directive européenne dont la réalité montre qu'elle ne pourra malheureusement pas être suivie des faits » (Les Echos).
En Italie, Eni a signé le 25 février trois accords de collaboration avec des entreprises émiraties portant sur le développement de centre de données, la capacité de transmissions d’énergie renouvelables via l’interconnexion transfrontalière entre l’Albanie et l’Italie, et les minéraux critiques (Enerpresse).
Pour la deuxième période, l’appel d’offres (AO) pour développer les petites centrales hydroélectriques a été déclaré infructueux le 21 février par les ministères de l’Aménagement du territoire et de la Transition écologique en raison d’un nombre de candidats distincts insuffisant. La CRE a indiqué qu’elle allait analyser les raisons d’une telle sous-souscription (Enerpresse).
Le PDG d'EDF vient de choisir le successeur de Benjamin Perret pour piloter son imposante direction de la Communication. Arrivant du secteur bancaire, Benoît Gausseron, ancien attaché de presse du Groupe et actuel dir’com de Natixis Investment Managers, devra, dans quelques jours, gérer la reconduction de Luc Rémont et, à plus long terme, déployer une stratégie de communication centrée sur la « révolution électrique » (La Lettre).
Mesdames, Messieurs, La documentation du CSEC EDF SA vous propose régulièrement ses brèves. C'est un compte-rendu de l'actualité énergétique. Nous espérons que cette diffusion vous sera utile. Nous sommes intéressés par vos brèves, qu'elles soient locales ou nationales. Vous pouvez donc participer à l'élaboration de cette publication en nous les envoyant et nous ne manquerons pas de les intégrer.
EDF a signé neuf lettres d'intention qui pourraient amener d'importants contrats d'électricité de long terme avec des industriels très énergivores, dont une a déjà abouti à un « contrat ferme », a indiqué le 21 février le groupe. Ces contrats, pour prise d'effet à partir de 2026, sont une innovation commerciale du groupe lancée fin 2023 : EDF propose aux industriels dits électro-intensifs, un tarif préférentiel en échange d'une prise de risque sur la production du parc nucléaire en exploitation. EDF a évalué le gisement pour ces contrats à 20 TWh par an, soit la moitié de la consommation annuelle des 150 entreprises les plus énergivores estimée à 40 TWh (AFP).