L’entreprise Newcleo, acteur privé de l’énergie nucléaire, vient de proposer d’acquérir 14 hectares de terrains à proximité de la centrale EDF de Chinon (Indre-et-Loire). Le conseil communautaire Chinon, Vienne et Loire devrait prendre la décision d’ici l’été 2025. Objectif : l’implantation d’un premier prototype et démonstrateur de réacteur nucléaire de quatrième génération et d’une ligne de production de combustible d’ici 2031. 300 emplois sont à la clef.
Le mandat d'administrateur de Luc Rémont expire dès la prochaine Assemblée générale, qui devra avoir lieu avant l'été. Luc Rémont a pris la tête d'EDF en novembre 2022, mais Le dirigeant n'avait en effet pas entamé un mandat de quatre ans à la suite de celui de son prédécesseur, Jean-Bernard Lévy. « J'ai un mandat d'administrateur qui vient à échéance effectivement dès cet été », a confirmé Luc Rémont en marge de la présentation des résultats annuels d'EDF. « Je continue de diriger l'entreprise, c'est le Conseil d'administration et ensuite l'assemblée générale qui décideront des renouvellements des mandats d'administrateurs comme elle le fait régulièrement » (Les Echos).
TotalEnergies, qui a vu fondre son bénéfice net en 2024 après deux années hors norme de super-profits, va réduire en 2025 ses investissements en faveur de la réduction des émissions de carbone. Le groupe a annoncé mercredi qu'il prévoyait des investissements nets de 17 à 17,5 milliards de dollars pour 2025, dans la fourchette annoncée, mais il a précisé qu'il allait réduire de 500 millions de dollars, de 5 à 4,5 milliards de dollars, la part allouée aux « énergies bas carbone », essentiellement pour l'électricité (AFP).
La Commission européenne a indiqué l’allocation de 1,25 milliard d’euros de subventions au titre du mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) à 41 projets d’infrastructures énergétiques transfrontalières ayant obtenu le statut de projet d’intérêt commun ou mutuel, dans un communiqué publié le 30 janvier (Enerpresse).
Le nouveau gouvernement conservateur belge a annoncé mardi 4 février 2025 vouloir relancer le nucléaire, dont la fin était prévue cette année par une loi de 2003. Le Premier ministre veut prolonger deux nouvelles centrales et construire de nouveaux réacteurs (L’Usine Nouvelle).
Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam ) a choisi Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, pour y déployer sa première licence professionnelle CAPPI dotée d'une spécialisation pour le nucléaire. La promotion de 15 étudiants pourra débuter son parcours de formation dès septembre 2025. Cette licence « conception et amélioration de processus et procédés industriels, parcours innovation produit process », s'adresse à des profils souhaitant faire carrière dans l'industrie du nucléaire (Les Echos).
L'opérateur de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, victime d'un tsunami catastrophique en 2011, a annoncé le 5 février que le démantèlement de réservoirs d'eau traitée débuterait le 13 février, « si les conditions météorologiques le permettent ». L'objectif pour Tokyo Electric Power Company (Tepco) est de dégager de l'espace nécessaire au stockage de déchets nucléaires qui doivent être extraits des réacteurs du site. Le projet de démantèlement de cette centrale nucléaire accidentée du nord du Japon doit durer plusieurs décennies (Le Figaro/AFP).
En Norvège, le groupe Equinor a annoncé le 5 février une réduction de ses investissements dans les énergies renouvelables et les solutions à faibles émissions de carbone. En conséquence, la capacité installée des énergies renouvelables prévue en 2030 est abaissée entre 10 et 12 GW contre 12 et 16 GW visés précédemment. Dans le même temps, le groupe norvégien va augmenter sa production de gaz et de pétrole de 10 % entre 2024 et 2027 (Enerpresse).
Le coût des deux futurs EPR de Sizewell pourrait doubler, selon le « Financial Times ». La Cour des comptes recommande de conditionner une décision d'investissement sur ce projet à une réduction significative de l'exposition d'EDF à celui de Hinkley Point. La facture aurait doublé depuis l'estimation de 20 milliards de livres donnée par EDF et le gouvernement britannique en 2020. En cause : « l'augmentation des coûts de construction » et « les implications des retards et des dépassements de coûts sur le site jumeau de Hinkley Point », selon le quotidien londonien (Les Echos).
Dans un rapport sur la filière EPR, présenté mardi 14 janvier, la Cour des comptes constate que les conditions de réussite du nouveau programme nucléaire français, qui prévoit la construction de trois paires d’EPR2, ne sont pas remplies. Allant même jusqu’à interroger la crédibilité du projet. La principale raison de leur scepticisme réside dans l’incapacité d’EDF à respecter les coûts et les délais des programmes EPR au Royaume-Uni, mais aussi, déjà, sur le programme EPR2 (L’Usine Nouvelle).
Le PDG de Vinci, Xavier Huillard, demande que le secteur privé participe au financement des futurs réacteurs nucléaires EPR d'EDF ou à la rénovation des réseaux électriques de RTE, et a lancé le 16 janvier des propositions pour « sortir de l'inertie » sur un dossier qu'il juge « urgentissime » (AFP).
Le groupe public français Orano (ex-Areva) a signé vendredi à Oulan-Bator avec la Mongolie un accord pour l'exploitation d'un vaste gisement d'uranium, présenté par Paris comme « historique » et permettant d'améliorer la « souveraineté » énergétique française ». « Ce projet représente un investissement initial d'environ 500 millions de dollars avant le début de mise en exploitation du gisement, et un total de 1,6 milliard de dollars sur toute la durée de vie de la mine », a indiqué le groupe français (AFP).