EDF a été sommée par l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection, l’ASNR, de lui présenter d’ici le 3 octobre un plan de suivi « global et homogène » sur les moyens matériels à utiliser en cas de situation d’urgence. Car lors d’une inspection « inopinée » le 20 août dernier, les expert·es de l’ASNR ont eu la mauvaise surprise de constater que du matériel important pour gérer une crise n’était pas accessible et que les personnels ne maîtrisaient pas la marche à suivre (Médiapart).
Le projet nucléaire slovène JEK2 a franchi une nouvelle étape avec la validation technique de deux types de réacteurs. Les modèles AP1000 du groupe américain Westinghouse et EPR/EPR1200 d’EDF ont été jugés compatibles avec le site prévu à proximité de la centrale de Krško. Le promoteur du projet, JEK2, a confirmé que les deux technologies peuvent être intégrées dans l’environnement local, en conformité avec les exigences sismiques et hydrologiques (Energynews).
La Commission de régulation de l’énergie (CRE) vient de publier un rapport qui fait l’effet d’un électrochoc. Selon le régulateur, la filière des mini-réacteurs nucléaires ne pourra pas se développer sans des financements publics massifs. Cette alerte intervient alors que la France tente de défendre sa souveraineté énergétique, mais que l’Europe accuse déjà un retard considérable face aux puissances concurrentes. Pour franchir l’étape décisive du prototypage, il faudrait mobiliser de l’ordre du milliard d’euros par projet (L’Energeek
Avec une capacité de 5 150 MW, le Grand barrage de la Renaissance (GERD), inauguré le 9 septembre sur le Nil Bleu en Éthiopie, devient le plus puissant d'Afrique et se hisse au 15e rang mondial des barrages en activité, selon des données de Global Energy Monitor analysées par l'AFP. Avec la Chine, seuls le Brésil, le Venezuela, la Russie et le Canada exploitent des barrages d'une puissance comparable ou supérieure à celle du GERD, selon les données de Global Energy Monitor arrêtées à avril (AFP).
Le directeur exécutif d’EDF, Marc Benayoun, présentera le 8 octobre les avancées du projet de réorganisation visant à regrouper sept entités de la branche Commerce du Groupe. Baptisé Acte, ce plan de réorganisation sera déployé rapidement par EDF, qui veut faire de cette nouvelle structure le bras armé de l'électrification des usages. Au total, 5 000 salariés sont concernés par Acte, dont une soixantaine est issue de la direction Commerce. Ce rapprochement qui doit entraîner des synergies, mais aussi certainement une chasse aux doublons, notamment dans les fonctions support, sera suivi de près par les syndicats (La Lettre).
EDF et Data4, acteur majeur des centres de données français, ont signé un contrat d’approvisionnement en électricité nucléaire. Cet accord répond à plusieurs objectifs stratégiques de l’électricien, mais aussi de l’Élysée, soucieux de permettre le développement en France de ces actifs cruciaux pour la souveraineté numérique du pays (Le Figaro).
EDF a annoncé le 3 septembre la signature d'un contrat d'approvisionnement d'électricité nucléaire de long terme avec le cimentier Lafarge France (groupe Holcim), un exemple de contrat qu'EDF souhaite multiplier avec les industriels les plus énergivores pour répondre à leurs besoins de compétitivité et de visibilité (Zonebourse/AFP).
EDF a officiellement prolongé de 12 mois la durée de vie des deux plus vieilles centrales nucléaires britanniques mardi 2 septembre. En fonction depuis 1983, les réacteurs Heysham 1 et Hartlepool produiront donc de l'électricité jusqu'en mars 2028 (L’Usine Nouvelle).
La start-up Stellaria annonce une nouvelle levée de fonds de 23 millions d’euros. Elle doit permettre d’accélérer la recherche et le développement de son projet phare : un réacteur nucléaire durable. La start-up se distingue par une approche technologique inédite dans le nucléaire. Issue du CEA et de Schneider Electric, elle travaille sur un réacteur à sels fondus baptisé « Stellarium ». Cette machine de nouvelle génération a pour ambition de régénérer son combustible en continu, réduisant ainsi les déchets radioactifs de longue durée (L’Energeek).
Westinghouse Electric Company a annoncé la signature de six protocoles d’accord avec des entreprises britanniques dans le cadre de son expansion industrielle au Royaume-Uni, visant à soutenir le déploiement de ses technologies de réacteurs AP1000 et AP300. Ces accords s’inscrivent dans la stratégie du groupe visant à renforcer sa chaîne d’approvisionnement locale pour accompagner les futurs projets nucléaires au Royaume-Uni et à l’étranger (Energynews).
Dans son plan budgétaire quinquennal (2028-2032) pour les programmes de recherche et formation dans le domaine du nucléaire, présenté le 3 septembre, la Commission européenne propose d’augmenter le financement de la recherche sur la fusion : 1,4 milliard d’euros contre 583 millions entre 2021 et 2025. La recherche sur la fission se verrait attribuer 590 millions d’euros, contre 266 précédemment. Le programme nucléaire du Centre commun de recherche (JRC) recevrait 760 millions d’euros, tandis que les contributions de l’UE au projet international Iter, de fusion nucléaire – exprimées cette fois sur sept ans (2028-2034) – seraient de 5,8 milliards d’euros, contre 5 milliards dans le précédent budget (Contexte).
Ce mardi 2 septembre, un appel à la grève a été lancé par les salariés de la centrale thermique du Port et d'Albioma. Les revendications portent sur les salaires, les retraites et le prix de l’électricité (ImazPress).