Le Conservatoire national des arts et métiers (Cnam ) a choisi Chalon-sur-Saône, en Saône-et-Loire, pour y déployer sa première licence professionnelle CAPPI dotée d'une spécialisation pour le nucléaire. La promotion de 15 étudiants pourra débuter son parcours de formation dès septembre 2025. Cette licence « conception et amélioration de processus et procédés industriels, parcours innovation produit process », s'adresse à des profils souhaitant faire carrière dans l'industrie du nucléaire (Les Echos).
L'opérateur de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, victime d'un tsunami catastrophique en 2011, a annoncé le 5 février que le démantèlement de réservoirs d'eau traitée débuterait le 13 février, « si les conditions météorologiques le permettent ». L'objectif pour Tokyo Electric Power Company (Tepco) est de dégager de l'espace nécessaire au stockage de déchets nucléaires qui doivent être extraits des réacteurs du site. Le projet de démantèlement de cette centrale nucléaire accidentée du nord du Japon doit durer plusieurs décennies (Le Figaro/AFP).
En Norvège, le groupe Equinor a annoncé le 5 février une réduction de ses investissements dans les énergies renouvelables et les solutions à faibles émissions de carbone. En conséquence, la capacité installée des énergies renouvelables prévue en 2030 est abaissée entre 10 et 12 GW contre 12 et 16 GW visés précédemment. Dans le même temps, le groupe norvégien va augmenter sa production de gaz et de pétrole de 10 % entre 2024 et 2027 (Enerpresse).
Le coût des deux futurs EPR de Sizewell pourrait doubler, selon le « Financial Times ». La Cour des comptes recommande de conditionner une décision d'investissement sur ce projet à une réduction significative de l'exposition d'EDF à celui de Hinkley Point. La facture aurait doublé depuis l'estimation de 20 milliards de livres donnée par EDF et le gouvernement britannique en 2020. En cause : « l'augmentation des coûts de construction » et « les implications des retards et des dépassements de coûts sur le site jumeau de Hinkley Point », selon le quotidien londonien (Les Echos).
Dans un rapport sur la filière EPR, présenté mardi 14 janvier, la Cour des comptes constate que les conditions de réussite du nouveau programme nucléaire français, qui prévoit la construction de trois paires d’EPR2, ne sont pas remplies. Allant même jusqu’à interroger la crédibilité du projet. La principale raison de leur scepticisme réside dans l’incapacité d’EDF à respecter les coûts et les délais des programmes EPR au Royaume-Uni, mais aussi, déjà, sur le programme EPR2 (L’Usine Nouvelle).
Le PDG de Vinci, Xavier Huillard, demande que le secteur privé participe au financement des futurs réacteurs nucléaires EPR d'EDF ou à la rénovation des réseaux électriques de RTE, et a lancé le 16 janvier des propositions pour « sortir de l'inertie » sur un dossier qu'il juge « urgentissime » (AFP).
Le groupe public français Orano (ex-Areva) a signé vendredi à Oulan-Bator avec la Mongolie un accord pour l'exploitation d'un vaste gisement d'uranium, présenté par Paris comme « historique » et permettant d'améliorer la « souveraineté » énergétique française ». « Ce projet représente un investissement initial d'environ 500 millions de dollars avant le début de mise en exploitation du gisement, et un total de 1,6 milliard de dollars sur toute la durée de vie de la mine », a indiqué le groupe français (AFP).
EDF Renouvelables s'apprête à transformer une partie du site de l’ancienne centrale thermique de Porcheville, dans les Yvelines, qui a fonctionnée jusqu'en 2017, en centre de stockage de batteries électriques. Le stock de batteries comprendra 167 conteneurs capables de développer une puissance de 200 mégawatts. Il sera opérationnel fin 2026 ou début 2027. « Il s'agira du plus grand site de stockage d'EDF Renouvelables de batteries électriques en France », indique Corentin Dauvergne, responsable du développement de projets Ile-de-France et Normandie chez EDF Renouvelables (Les Echos).
NuclearEurope a annoncé lundi 13 janvier 2025 la nomination de Xavier Ursat au poste de président du lobby européen du nucléaire, pour un mandat de deux ans. Il remplace Christopher Eckerberg, ancien vice-président de Vattenfall, qui a rejoint Google en fin d’année 2024 (AEF info).
L'américain Constellation Energy, grand opérateur de centrales nucléaires aux États-Unis, va racheter son compatriote, l'énergéticien Calpine, pour près de 27 milliards de dollars dette comprise, ont annoncé les deux groupes dans un communiqué commun, le 13 janvier. L'opération, qui doit être finalisée d'ici douze mois, permettra de créer le plus gros fournisseur d'énergie renouvelable aux États-Unis, alors que le développement de l'intelligence artificielle entraîne d'immenses besoins en électricité (Le Figaro).
Le nouveau plan énergétique tchèque projette une hausse à 68 % de l’électricité d’origine nucléaire d’ici 2040, avec une montée en puissance des renouvelables pour répondre aux objectifs climatiques de l’Union européenne. La République tchèque, qui tire actuellement un tiers de son électricité du nucléaire, prévoit d’augmenter cette part à 44 % d’ici 2030, puis à 68 % en 2040. Cette expansion inclut la construction de quatre nouvelles grandes unités de production et l’ajout de petits réacteurs modulaires d’une capacité totale estimée à 3 GW (energynews).
Le marché de gros de l’électricité en Europe a enregistré une baisse moyenne de 16 % en 2024, selon les données d’Eurelectric. Le prix moyen s’est établi à 82 euros par mégawattheure (€/MWh), contre 97 €/MWh en 2023. Un recul qui s’explique principalement par la montée en puissance des énergies renouvelables, représentant désormais 48 % de la production totale d’électricité en Europe, soit le double du nucléaire (24 %) et presque celui des combustibles fossiles (28 %) (L’Energeek).